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PIE VOLEUSE PLUTOT QUE « JOLI PAPILLON »

 
 
Si par hasard, vous remarquez le passage d’un "JOLI PAPILLON" sur votre blog….
 
 
 
MEFIANCE MES AMINAUTES
 
 
il ne s’agit que d’un camouflage.
 
En fait, c’est un méchant petit vampire, le genre qui suce la moëlle, le suc même de votre blog 
 
 
 
 
 
A cette suceuse de sang (celui de mon blog, mais ça me dérange vraiment) j’ai signalé l’incivilité de son attitude  
 
 
J’ai usé mes petits doigts véloces à lui laisser trois comms.
 
Le premier, extrêmement courtois, ne reçut point de réponse. Mieux, il fut effacé dans les heures qui suivirent

 
 
Vous connaissez, mes aminautes, mon infinie patience….  Heu ? Qui vient de mourir de rire ?

 
Et pourtant, je n’en veux pour preuve que mon second comm, au ton légèrement plus sérieux.
 
 
Et qu’en fit-elle, cette jeune donzelle ?
 
Elle ne voulait pas que dans les oubliettes, le premier s’ennuie, le second pris donc le même chemin      
 
Oui, je sais, aujourd’hui la tendance est au self-service, au sans-gêne, au " ça me plait, je me sers"       
 
 
Et pourtant, depuis l’ouverture de mon blog, je ne cesse de prêcher la politesse, un minimum de – bonne – éducation entre blogueurs.
 
 
Bon, me disant qu’elle avait pas bien compris, qu’elle était fatiguée, qu’elle…enfin, dans mon immense indulgence, je lui écrivis un troisième comm.    
 
 
Oui, oui, vous avez bien lu, trois comms à cette pie voleuse, trois comm pétris de courtoisie, de politesse.  Vous ne me reconnaissez pas ? Ben, je vous avoue, moi non plus. Quelle patience, Bonne Mère !
 
 
Et la fin de l’histoire, allez-vous me demander.
 
Je ne l’ai pas.
 
 
A bout de patience – hé oui, ça arrive aux meilleurs – j’ai écris aux admins de msn.
 
 
Gentille,polie, patiente la Petite Marie, mais rien d’un fruit juteux que l’on appelle "poire".
 
 
Allons, je sais ce que vous allez me dire : que c’est plutôt flatteur, d’êtrecopiée, que ça vous est arrivé également
 
Rien n’y fera, là, JE SUIS EN COLERE… na !!!     
 
Cela ne m’empêche  pas de vous laisser à tous d’énormes bisous… juste un peu orageux

 
 
 
  
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
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QUELQUES QUESTIONS

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Toutes les saisons sont bonnes, quand il s’agit de réfléchir, de se pencher sur nous-même.

 

 

 

 

 

 

 

Les techniques actuelles permettent, en principe, une exécution rapide de nos tâches habituelles.

 

Corollaire logique, il devrait nous rester beaucoup plus de temps pour nous occuper de choses terriblement importantes : nous-même, par exemple.

 

Hé bien non, ce temps soi-disant regagné, nous le consacrons à des activités plus ou moins agréables, plus ou moins contraignantes,souvent inutiles

 

Et au fait, la vie « moderne » nous fait elle gagner autant de temps que nous le pensons ?

 

Il y a deux siècles, le cheval était le principal moyen de locomotion. On parcourait quelques dizaines de kilomètres par jour. 

 

Cela prenait du temps, bien certainement, mais nul besoin, après, de passer une heure ou deux dans une salle de sports pour perdre les kilos gagnés à avaler n’importe quelle cochonnerie au snack du coin

 

On se déplaçait et on faisait du sport en même temps

 

Dans le même ordre d’idée, la ménagère qui lavait son linge à la main…Pense pas qu’elle souhaitait faire de la gym, après cela.

 

Je sais, vous allez me dire que mon raisonnement est, à la base même, complètement spécieux ; je ne tiens compte ni du paramètre « confort » ni de celui de la sécurité.

 

Mais bon, il y a à tout de même, là, quelque part, matière à réflexion.

 

Alors, j’en reviens à mon idée première et vous pose quelques questions, pour une fois très sérieuses

 

 

COMBIEN DE TEMPS PERDEZ-VOUS EN ACTIVITES INUTILES, ENNUYEUSES, VOIRE CONTRAIGNANTES ?

 

 

DEPUIS QUAND NE VOUS ETES-VOUS PLUS OCCUPE DE VOUS, RIEN QUE DE VOUS ?

 

        vous faire plaisir, rien qu’à vous (pas au mari, aux enfants, aux amis) qu’il s’agisse d’un bain bouillonnant, de lèche-vitrines, de bouquiner, faire de la peinture, écouter (pas entendre) la musique qui vous soigne l’âme, de la méditation ou tout simplement…rêver.

 

 

QUELLES SONT LES ACTIVITES, LES TACHES, QUE VOUS AVEZ ABANDONNEES, NEGLIGEES, FAUTE DE MOTIVATION, DE TEMPS, ALORS QU ELLES VOUS TENAIENT REELLEMENT A CŒUR ?

 

  Ecrire à un ami, téléphoner à la vieille grand-mère, ranger la bibliothèque et répertorier les livres, etc…

 

DE QUAND DATE LA DERNIERE «  PAUSE «  SERIEUSE, OU VOUS AVEZ PRIS LE TEMPS DE FAIRE LE POINT SUR VOTRE VIE ?

 

        Où voulais-je aller, où suis-je arrivé, en suis-je satisfait ?

 

 

Sérieux, tout cela ? Oui, certes

 

Mais si l’on ne s’occupe pas de soi, qui le fera ?

Si l’on ne s’aime pas assez pour s’arrêter, s’écouter,comment inspirer l’amour ?

 

Et pour donner de l’amour (sous n’importe quelle forme), il faut s’aimer soi.

 

Et s’aimer, c’est être attentif à soi.

 

Je vous laisse à vos réflexions, du moins si vous …en prenez le temps

 

Mais surtout, prenez le temps de cueillir tous les énormes bisous que je vous laisse, mes aminautes, avec toute mon affection

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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CONSEILS AVISES

L’autre jour,  allez savoir pourquoi, je me trouvais d’humeur maussade.

 

Point n’est mon intention d’impliquer qui ou quoi que ce soit dans cet état de fait.

 

Une  envie – assez féroce – de fermer mon Cabinet sans préavis et de me prendre une demi journée de congé me taraudait.

 

J’avais beau me morigéner, l’échantillon d’Humanité que je devais rencontrer en cette après-midi ne m’inspirait aucunement.

 

Ce positionnement mental, loin d’être dans mes habitudes, me déroutait quelque peu.

 

Vaguement intriguée,  je portai un doigt curieux à mon front . Aucune excuse, point de température.

 

Allons bon, faudra-t-il que je m’y colle ?

Prudemment, j’entrepris mon mari

 

         Tu ne trouves pas que je suis un peu rouge, je me sens les joues brûlantes

Pas particulièrement émus, et même pas du tout faut-il l’avouer – par mon hypothétique maladie, il m’indiqua d’un geste vague le tiroir à pharmacie

         Je crois qu’il reste de l’Aspro (publicité gratuite)

 

Bien ! J’avais compris.  Quand faut y aller, faut y aller. Aucune échappatoire possible.

 

M’aurait-il répondu  « c’est vrai, tu as l’air fatigué » j’aurais sauté sur l’occasion.

 

Mais là …

Bref, vers les quatorze heures, je vois arriver ma première patiente.

 

Elle consulte pour la troisième fois et pour la troisième fois, j’entends les mêmes propos

 

         J’ai expliqué ça à mon amie et elle dit que… 

 

Sur tous les tons, de toutes les manières, j’ai tenté de lui faire comprendre que son amie est certainement très gentille, qu’elle a probablement une grande expérience de la vie, mais que recevoir les confidences de son entourage ne fait pas d’elle une praticienne expérimentée de ce bel Art qui consiste a écouter et aider «  l’Humanité  souffrante »

 

A tous mes arguments, systématiquement, elle me répond que son amie a déjà rencontré cette situation que grâce à ses conseils judicieux et avisés (pléonasme ?) elle a pu résoudre en moins de temps qu’il ne faut pour l’écrire.

 

Alors, à bout d’arguments, je lui demande quel métier exerce son amie et pourquoi, in fine, elle vient me consulter

 

Et là, là, à ce moment précis, ….non….vous n’allez pas le croire, vous allez relire deux fois pour être certain d’avoir bien compris, à ce moment-là elle me répond, en toute candeur

 

         Mais…pour que vous me confirmiez qu’elle a raison, juste une petite vérification. Mon amie est coiffeuse.

 

Etant rarement à bout de répartie, je ne suis restée qu’une demi seconde sans voix.

 

J’ai prié ma patiente de m’attendre quelques instants. 

 

Je me suis levée, ai quitté mon Cabinet

 

Lorsque je suis revenue, je tenais dans les mains une serviette éponge, un peigne (propre) une brosse à cheveux (tout aussi nickel) et une paire de ciseaux.

 

Avec un grand sourire, j’ai posé la serviette sur ses épaules, les instruments devant moi et lui ai demandé qu’elle coupe de cheveux elle souhaitait.

 

Affolée, elle a bafouillé «  Mais, mais, vous n’allez pas me couper les cheveux, qu’est-ce que vous faites, vous êtes folle »

 

 

Je lui ai laissé un temps de réflexion, sans bouger, les ciseaux à la main.

 

Je jouais  un quitte ou double ; 

Trois possibilités :

Elle pigeait et se formalisait, ce qui mettait immédiatement fait à la thérapie

Elle ne saisissait pas l’astuce

Elle captait immédiatement et le prenait bien.

 

Elle m’a regardé assez longuement, mi figue, mi raisin et elle a fini par éclater de rire, en m’assurant qu’elle avait bien saisi.

 

J’ai évacué ma panoplie et le fantôme de ce capillustro en jupon a disparu par la même porte

 

Ma patiente ?  Elle me consulte très régulièrement et répète mes conseils à son amie coiffeuse, question de lui donner quelques notions de cet Art si difficile

 

Comme elle me l’a gentiment dit, «  vous comprenez, ça va l’aider à conseiller mieux ses clientes « 

 

No comment…..

 

Toute ressemblance avec…..etc.     n’engage pas la responsabilité de l’auteur

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UN NOUVEL AMOUR

Je reçois, l’autre soir,  un appel de mon cher et tendre (oui, on peut rêver et puis, je l’appelle comme je veux, non ?)

 

        Dès que tu as terminé ta consultation, saute dans un taxi et viens me rejoindre

 

D’abord, je ne suis plus en âge de « sauter » dans un taxi.  Je vais y poser un postérieur prudent (ben oui, il fait déjà nuit, et tout le monde le sait, je ne vois rien la nuit, sinon c’est moi qui monterait dans la voiture et mon cher et tendre qui poserait ses fesses dans un taxi) donc, disais-je un postérieur prudent rapport à ce qu’un distrait aurait pu laisser sur la banquette arrière dudit taxi

 

Ensuite, je veux bien te rejoindre, mais où donc as-tu décidé de planter ton étendard, ce soir.

 

Réponse : au club hippique

 

Alors là, malgré ma patiente qui achève sans vergogne ma pourtant très imposante réserve de mouchoirs en papier  – faut la comprendre, la pauvre, le même jour elle paume son portefeuille, se fait jeter par son homme et apprend le chemin des assedics – je ne peux m’empêcher de pouffer de rire

 

        Attends,  toi ?  Sur un canasson ?

Faut dire qu’il est plutôt costaud, le Monsieur et…plus très souple.

 

Petite explication sur un ton blessé

 

        meuuuuuh non, je ne monte pas…Quoique reprendre….oui, cela me plairait assez.

 

Ah bon ?

J’ai compris. Monsieur de un n’est pas seul, de deux veut « la jouer » fort

 

Ou un mec plus balèze que lui balade son épaule musclée dans les parages (non, il n’est pas ce que vous pourriez penser en me lisant, simplement cela déclenche chez lui un complexe qui ne disparaît qu’après avoir descendu l’autre en flammes, car faute de muscles – et soyons justes il en a eu – il possède une langue acérée.)

 

Ou alors, une nana – impérativement blonde – promène une fesse ronde sous son nez…qui sait ?

Quelle que soit l’alternative, j’ai intérêt à me pointer vite fait au Club en question.

 

Si c’est un beau mec, c’est toujours intéressant (juste regarder, promis) si c’est une blonde, je possède quelques techniques parfaites qui, sans utiliser le moins du monde la parole, vous expédient ce genre de personne sur l’autre face de la lune.

 

Faut dire que ces techniques, j’ai eu le temps de les peaufiner ; n’est-ce pas les situations qui créent l’outil ?

 

Bon, téléphoner à un taxi ne dépasse pas mes limites intellectuelles, même à 19 heures, un jeudi soir.

 

Mais pourquoi, pourquoi est-je eu l’idée saugrenue de lui dire «  Au Club hippique, à Gillot, ce qui est assez banal en soi, vous l’avouerez, mais d’ajouter ce petit mot assassin «  VITE SVP »

 

Alors là, vous avez failli ne pas me revoir et ce billet a bien failli ne jamais être écrit.

 

Certains d’entre vous ont-ils déjà eu l’imprudence, l’inconscience dirais-je, de dire « VITE » à un taxi italien ?

 

Ce que vous avez pu ressentir alors (les prières de l’enfance remontent spontanément aux lèvres, juste question de se mettre en ordre – on ne sait jamais – avec « La-Haut ») n’est qu’une amusette à côté de ce que j’ai ressenti dans ce taxi.

 

Ce gentil chauffeur, tout heureux de me faire plaisir, a mis sept minutes à parcourir la distance – pour ceux qui connaissent _ entre St Denis et Gillot, en pleine heure de pointe

 

Vacillante mais vivante, je suis arrivée à destination le chapeau en déroute (mais non je n’en porte pas, c’est juste une figure de style) tout intérêt, que ce soit pour le balèze ou la blondasse, envolé.

 

Après m’être assurée de mon intégrité physique, j’ai fait le tour, avec une dame charmante qui ne se serait intéressée à mon homme qu’à la condition qu’il soit un canasson, des box et des chevaux

 

En principe, si je les admire, je ne les aime pas.

 

Durant les cinq longues années où j’ai vu mon fils monter, j’ai tremblé de le voir si haut perché, sur des animaux que je ne parviens pas à cerner, à comprendre.

 

Il est plus doué que moi, heureusement. 

 

Personnellement, je les trouve un peu « vache », même si ce la fait bizarre de dire cela pour un cheval.

 

Voyons la réalité ; ils sont mieux armés que des lions pour se défendre

 

Le lion dispose de ses griffes, de ses dents.

 

Le cheval est infiniment plus intelligent.

 

Devant, il mord, derrière il rue (et je ne parle pas de manifestations malodorantes, ce qui le fait ressembler par cet aspect au putois), et sur le côté, il vous coince entre le mur et lui ( environ 500 kg qui poussent, on le sent) et si, malgré tout, vous avez décidé que c’est vous l’humain donc le maître et que vous le promenez par la bride, il arrive encore à vous marcher sur le pied, petit jeu duquel, faut-il le préciser, il sort toujours gagnant.

 

Ben oui, quoi ?  Vous avez déjà essayé de marcher sur le sabot d’un cheval, vous ?

 

Bon, après cela, pas la peine de vous faire un dessin sur la méfiance que j’affiche envers ce noble animal

 

Et là, là, à ce moment précis où tous mes sens en alerte, toute ma légitime méfiance en bannière, j’aborde le petit périple destiné à me faire connaître les lieux ( mais pourquoi, bon dieu, puisque jamais au grand jamais je ne monterai,) là, je tombe A MOU REU SE

 

Il est magnifique, infiniment doux et triste, mince et grand, très brun.

 

Mais non ce n’est pas un mec, juste un….CHE VAL

 

Non, non, je ne suis pas folle. Je sais que c’est dingue après vous avoir décrit en long, en large et même en travers ma crainte, ma méfiance, voilà que je vous raconte mon réel coup de foudre ;

 

Je ne l’ai plus quitté. Il appartient au Club, il est blessé, ne pourra plus jamais concourir  va être vendu ou abattu.

 

Je ne sais pas l’acheter.  Il coûte, malgré son infirmité, dix mille euros

 

Je connais le chemin du Club par cœur, à présent.

 

Je vais le voir, le caresse, lui parle, le dorlote, lui apporte sucre, biscottes et carottes

 

Il s’appelle Haxa de Jade, c’est mon nouvel amour.

Publié dans Petites histoires pour passer le temps | 15 commentaires

DISPARUS

 
 
JE NE SAIS CE QUI S EST PASSE
 
 
MES ARCHIVES DES MOIS DE MAI, JUIN ET JUILLET ONT COMPLETEMENT DISPARU
 
 
IMPOSSIBLE DE LES RECUPERER
 
 
A TOUS MES AMINAUTES JE LANCE UN SOS
 
 
AVEZ VOUS CONNU CETTE SITUATION ?
 
 
AVEZ VOUS SU RECUPERER VOS ARCHIVES ?
 
 
S AGIT IL DE MSN QUI DEC… OU D UNE INTRUSION AVEC DESTRUCTION VOLONTAIRE ET PLAISIR DE NUIRE, DE DETRUIRE;
 
 
 
MERCI DE ME REPONDRE TRES VITE
JE SUIS TRISTE POUR TOUS VOS PETITS MOTS SI GENTILS QUI SE SONT EVAPORES
 
 
GROS BISOUS A VOUS TOUS
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CONTENT DE VOUS ?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Etes-vous satisfait(e) de votre vie ?

 

Ce n’est pas un test, juste une prise de conscience …

 

Vous qui aimez votre ordino, qui le chouchoutez, faites le ménage régulièrement pour qu’il n’y traîne aucun truc qui pourrait, peu ou prou, le perturber, faites-vous la même chose dans votre vie ?

 

Oui, oui, je vois d’ici votre mine qui s’allonge, votre nez qui se fronce. Et vous pensez un truc du genre «  ben, elle aurait pu choisir un autre thème pour son billet, celle-là, elle me la copiera »

 

Bien installé face à votre écran, une petite bière (non ? pas de bière ? Bon, ce que vous voulez, suis pas contrariante, moi) bien fraîche (ça peut être de l’eau fraîche aussi, faut pas ronchonner) à portée de main ( bon, là vous ronchonnez plus parce qu’il y a pas moyen de choisir une autre partie du corps que la main) vous voletez, tel l’oiseau joli, d’un blog à l’autre

(romantique,hein ?)

 

Euphorique car les blogs et les billets sont généralement agréables – ben, s’ils l’étaient pas, on viendrait plus et alors, à quoi ça servirait encore ? – vous arrivez sur le mien et là, patatras, vous retombez sans douceur de votre 7e ciel

 

Mais quelle em… celle-là ? Avec quoi elle vient nous raser (oui, oui, je suis restée très polie, si vous avez pensé autre chose, c’est vous qui ne l’êtes pas)

 

« Vie gratifiante, prise de conscience et ça à cette heure….Vais mal dormir, moi, après avoir lu son fichu billet… »

 

Et comme, curieux comme vous l’êtes, vous allez le lire jusqu’au bout, y a plus qu’à réfléchir.

 

Mais non, ça fait pas mal, réfléchir, faut pas avoir peur. Ca fait du bien parfois. Les petits neurones prennent l’air, de l’exercice, sont tout contents.  Depuis le temps qu’ils hibernaient, encocoonnés (c’est de moi, faut pas chercher dans le dico) dans le « confit » de vos certitudes, vos habitudes.

 

Combien s’imaginent, car c’est plus facile et que l’habitude est là, que gémir, se plaindre, remplace l’action et que tout va mieux, après ?

 

Vous comprenez pas ? Attendez, je donne un exemple.

 

Quand il sort sa poubelle, le voisin du dessus la laisse juste devant la porte d’entrée. Et comme vous partez le premier, le matin, fatalement, vous butez dedans. Marre à la fin.

 

Et votre collègue de travail, votre copain (copine, j’ai rien contre), votre tendre moitié, va entendre cela au moins une fois par semaine, si pas plus, jusqu’au déménagement du voisin, voire du vôtre.

 

Solution : renseignez-vous… Le voisin est-il un dangereux assassin, a-t-il des crises de delirium tremens ? Non ?

Alors, prenez votre courage à deux mains, affichez votre sourire le plus aimable, choisissez votre vocabulaire le plus fleuri et allez sonner à sa porte pour lui dire que sa poubelle, vous en avez assez de vous y heurter, deux fois par semaine, dès potron-minet (mais non, ce n’est pas un mot exclusivement réservé à notre Janlo adoré)

 

Si vous y mettez un minimum de savoir faire, cela devrait s’arranger très vite et très bien.

 

Et cette méthode peut s’appliquer presque à tous les problèmes, dans la vie.

 

Il est possible de dire à votre boss ce qui ne va pas, ce qui fatigue, qui démotive.

 

Evidemment  l’aborder au moment où il entre avec un bilan en perte, dans une assemblée générale ou un conseil d’administration n’est pas le meilleur moment.

 

Mais avec un brin de jugeotte (au boulot, les neurones)….

 

Si vous vous donnez la peine de régler toutes les petites choses qui ne vont pas dans votre vie, vous serez déjà moins fatigué, moins lassé.

 

Reste alors les problèmes d’envergure, les pesants, les encombrants.

 

A vous de voir, de peser le pour et le contre : les garder ou les expulser ?

 

Chacun son chemin … Je souhaite le vôtre facile et joliment fleuri.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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COLERE – SUITE

Oui, je sais, vous attendiez tous, avec plus ou moins de curiosité, le juste motif de mon ire.

Voilà, voilà, j’arrive vous le raconter.

 

Il y a quelques jours, je trouve sur un billet déjà un peu ancien, un comm qui lui, est tout frais.

 

J’aime les comms, – sinon, à quoi servirait un blog – les contacts nouveaux et c’est donc toujours avec impatience et curiosité que je prends connaissance de la prose de mes congénères.

 

Disons que j’aime cette prose, surtout lorsqu’elle est signée et me permet, éventuellement, d’y répondre.

 

Et je lis quoi : «  Pas trop mal. Ce sont tes débuts ? Dommage, ça manque vraiment de photos »

 

Et là, pffffffffft,  je dois dire que je me fiche en rage.

 

Signature : « La Petite Souris »

 

Et elle ne fait qu’augmenter quand je vois qu’un pseudo, d’ailleurs ridicule, n’est suivi d’aucune adresse de blog ou autre, permettant de joindre le malotru, l’aliboron qui m’a laissé ce torchon.

 

Mon premier réflexe, j’efface stupidement le comm.  Je dis stupidement car ce fut un geste irréfléchi de colère.

 

Bon, je vous connais, tous.  Soucieux de ma santé, craignant un « transport au cerveau » comme le disait si joliment dans l’un de ses poèmes Jean-Louis Barreault, vous allez m’écrire que je ne dois pas m’énerver pour si peu, que des torchons pareils, vous en recevez aussi, que vous n’y prêtez aucune attention, qu’il y a des gens qui sont ainsi et qu’il faut les oublier etc

 

Vous me direz que je suis trop sensible, trop susceptible.

 

Je réponds NON, ce que cette « Petite Souris » raconte, je peux l’accepter, son avis m’indiffère.

 

Ce qui me fiche dans cette colère, c’est la lâcheté, l’anonymat derrière lequel cette personne se réfugie, ne laissant aucune possibilité de riposte.

 

Alors,  à « La Petite Souris » d’abord, à tous ceux qui n’ont pas le courage d’assumer les suites et conséquences de leur langue de vipère et se réfugient derrière toutes sortes de barrières pour se protéger, je dis ceci :

 

La lâcheté de se réfugier derrière un pseudo et de ne pas permettre d’être, sinon identifié, au moins contacté pour autoriser une réponse, une riposte, n’est pas vraiment grave au niveau d’un simple comm.

 

Mais elle dénote une nature malheureuse, pauvre, égoïste, veule, pusillanime.

 

Et ce sont ces natures, ces caractères mous, indécis, lâches, qui font les grands délateurs, de ceux qui envoient, avec plaisir car cela leur donne un semblant de force, de puissance sur autrui, leurs semblables en prison, en camp de concentration, en goulag, vers la torture et la mort.

 

On les nomme collabos, dénonciateurs, délateurs.

 

J’exagère, me dites-vous ?  Oh que non.  Il y a les gens qui font preuve, que ce soit dans le quotidien ou dans les cas d’exception, de force, de courage.  On en fait parfois des héros.

 

Il y a les tremblants, les peureux, les couards, les lâches qui, généralement, n’ont aucun ascendant sur les autres, ne possèdent aucun charisme, ne rayonnent d’aucune manière.

 

 

Bon, je vous entends d’ici. J’y vais un peu fort pour un simple comm auquel je suis mise dans l’impossibilité de répondre … ?  Je vous le redis : non et non, ce n’est pas le comm que j’incrimine et dont je me fiche, c’est la nature de cette personne.

 

Je n’ai pas gardé le débat au niveau d’un simple comm désagréable. Cela n’aurait pas valu la peine d’une minute de mon temps.

 

 Je l’ai étendu à un type d’individu, les lâches anonymes. Il n’a été que le prétexte à me permettre de dire clairement ce que je pense de ce type d’individus.

 

Ceci étant fait, et revenant au niveau du comm, il a heurté ma sensibilité légendaire.

 

Ni bonjour, ni au revoir : deux phrases, deux critiques.  Jolie petite souris, tu manques d’éducation, de savoir-vivre, de savoir-commentaire (chercher pas, je viens de l’inventer, celle-là) où tout peut se dire, avec le ton, la manière. Mais l’éducation du cœur, c’est comme le caractère, de naissance.

 

 

 

Publié dans Actualités et politique | 27 commentaires

COLERE EN CONSTRUCTION

J’ai envie de dire ceci :
 
Je n’aime ni les anonymes ni les lâches et bien souvent, l’un ne va pas sans l’autre, malheureusement.
 
J’expliquerai dans mon prochain billet la raison de cette rage froide.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Publié dans Humeur, pensées, rêverie | 15 commentaires

SEUL(E) FACE A L’ECRAN

 

 

 

Sur msn, vers les 2 heures du mat.

 

Déjà, si vous vous retrouvez face à votre écran,sur msn, en semaine, vers les deux, trois heures du matin, c’est qu’il y a fatalement un écrou qui manque, quelque part, dans votre vie, pour  fixer les choses à leur place.

 

Comme cela arrive à tout le monde, pas la peine d’en faire  tout un fromage. Mauvais temps passera, soleil, demain brillera.

 

Mais en attendant…

 

Ben en attendant,  et faute d’une présence caressante ( non, je ne parle pas du chat qui a décidé de s’offrir une nuit de bamboche ), vous flirtez avec votre écran

 

Mais non. Qui dit que c’est une triste situation ? Faut être réaliste.  Vaut mieux faire les yeux doux et caresser du regard un écran que d’appréhender, à chaque minute de la soirée, la solitude dans laquelle vous baignez. Certains l’aiment, cette solitude, mais toujours jusqu’à un certain point, c’est évident. Et savoir jusqu’où on peut la supporter ….

 

C’est le genre d’introspection à laquelle on arrive dans les cas où insomnie et panne d’ordino se combinent pour vous permettre de reprendre conscience de vous-même.  Attention, quand cela arrive, le choc peut être dur, la chute douloureuse.

 

Donc, disais-je, vos longs et beaux cils soyeux battent en accéléré, juste pour le plaisir de cette  fenêtre, cet écran dont la plupart d’entre vous sont bien incapables d’expliquer le fonctionnement exact. Mais là n’est pas notre propos, faut bien l’avouer et si vous comptez sur moi pour vous donner un cours sur le hardware, vous n’êtes pas prêts à pénétrer les mystères de l’électronique.

 

Bon, merci de ne plus m’interrompre avec vos digressions incongrues. Je poursuis vaillamment mon idée première : la solitude face à l’écran, au milieu de la nuit.

 

C’est que, justement, on n’y est pas toujours aussi seul qu’on pourrait le croire.

 

D’autres, aussi insomniaques, également à la recherche de l’écrou qui va fixer leur vie,  s’y retrouvent aussi et comme on se connaît peu ou prou, les petits doigts agiles s’activent, le clavier vire au rouge – Mais non, pas de ce que vous racontez, j’ai pas dit : il rougit, faites la nuance. J’ai dit, vire au rouge, comme le métal chauffé. Vous et vos idées coquines….

 

Et c’est ici que je voulais vous amener, même si cela m’a demandé pas mal d’imagination et un gros effort pour vous ramener sans cesse au sujet. 

 

Les confidences.  Mais pas n’importe lesquelles.  Celles faites aux oreilles faussement amicales.

 

Non pas ces oreilles qui vont réellement prendre en compte votre souci, la solitude qui vous tient éveillé, non pas celles qui vont, avec une chaleur humaine sincère et une sympathie vraie, tenter de vous comprendre. Non.  Mais bien celles qui seront extrêmement attentives aux mots que vous utilisez, à l’ambiance que vous donnez à la conversation et qui, par petites « touches », par petites remarques faussement compatissantes, vont vous faire glisser au lieu de vous aider à remonter la pente.

 

Il s’agit d’une méthode insidieuse, pratiquement indécelable.  Mais les mots vont vous faire doucement couler, vont tenter de vous faire atteindre le fond.

 

C’est un art, une recette qui, pour être réussie, demande certains ingrédients bien précis et une bonne et longue pratique.

Voyons donc cette recette. Je ne vous la donne non pour l’appliquer, mais pour déceler à temps la personne nocive qui l’appliquerait éventuellement à votre encontre.

 

Ingrédients :

 

– patience ( à volonté )

– temps    ( autant que vous en disposez )

– un minimum d’attention

– une bonne faculté d’écoute

– une assez bonne connaissance des subtilités de la langue utilisée

– quelques bases en « psychologie de cuisine », celle que l’on retrouve aisément dans toutes les revues féminines et dites de vulgarisation de cette science humaine qu’est la psychologie

– et enfin, et surtout, une bonne dose d’envie de nuire.

 

Déjà le soir, la nuit, la vulnérabilité de votre ego grandit, les mots portent d’autres résonances, pénètrent plus profond, touchent plus vite l’âme, émeuvent l’esprit. Des échos de voix, de relents de situations gaies ou pénibles, que l’on croyait oubliés, tintent dans votre tête.

 

Cette vulnérabilité accrue est savamment utilisée par ces internautes néfastes, soutenus par des mots habiles,qui tracent leur chemin, atteignent mieux leur but : vous faire vous sentir plus mal, moins bien dans votre peau, dans votre vie.  vous faire douter. De vous, de vos choix et décisions, des autres, aussi.

 

Et lorsque ces gens nocifs ont bien fichu la pagaille dans vos idées, vos certitudes, parfois dans votre vie, ils se sentent infiniment mieux.

 

Ils s’assureront alors, aux cours d’une ou plusieurs conversations, que vous n’allez vraiment pas bien , rapport à tout ce qu’ils ont réussi à vous enfoncer dans le cerveau.

 

Puis, généralement, à moins que vous ne soyez vraiment une proie trop amusante, trop crédule, vous n’en entendrez plus parler, ou très rarement.

 

Mais le mal sera fait.

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